Septembre à novembre : budgets 2025, bilans Q3, recrutements, rentrée scolaire… Pas étonnant si beaucoup ressentent le syndrome de la cocotte‑minute dès le retour de vacances.
Dans cet article :
- Reconnaître : le stress est une réaction… normale
- Réinitialiser la boucle « alerte‑fuite »
- Démonter la bombe en 4 étapes
- Sortir du bunker : la puissance des connexions
1. D’abord : oui, cette tension est normale !
Un mail « URGENT » = ordre de mobilisation générale pour le cerveau reptilien : Fuir – Lutter – Se figer. Utile face à un vrai incendie, contre‑productif pour un dossier Excel.
Première cloche d’alarme : rêver d’hiberner, agresser le moindre collègue ou procrastiner férocement. ➡️ Stop : observer le stress comme un objet posé devant soi. Nommer la sensation amorce déjà le désamorçage.
2. Réactiver « perception‑analyse‑choix »
Mini‑rituel 90 secondes
1. Assis, pieds ancrés. Fermer les yeux.
2. Inspirer très lentement – sentir l’air frais grimper jusqu’aux clavicules.
3. Suspendre 2 s : « Qu’est‑ce que je choisis maintenant ? »
4. Expirer plus longuement – suivre la chaleur qui redescend.
(3 cycles)
Cette pause corps – émotion – pensée réinstalle le circuit décisionnel préfrontal ; vous sortez du réflexe purement défensif.
3. Démonter la bombe : 4 clés concrètes
- Cartographier
Listez toutes les sources de pression. À chaud, on mélange souvent urgences et illusions. - Classer (matrice Impact / Contrôle)
• Impact fort & contrôle élevé → priorité
• Impact fort & contrôle faible → alerter, négocier du renfort
• Impact faible → reporter ou jeter - Choisir la stratégie
a) J’absorbe (effort minime, impact limité)
b) J’agis tout de suite (action ≤ 2 h)
c) Je délègue / je demande aide
d) J’esquive (dire non, reporter officiellement) - Planifier micro‑actions
Chaque bombe prioritaire =prochaine action physique
notée dans l’agenda (pas « finir présentation », mais « importer graphiques P&L diapositives 7‑9 »).
Vous passez du flou paralysant à un pipeline concret ; le cerveau adore.
4. Se reconnecter : le stress n’aime pas la collaboration
Le réflexe isolement (« laissez‑moi tranquille ! ») coupe l’oxygène créatif. Inverse : bouger, échanger, demander des feedbacks rapides.
- Walk‑meeting de 15 min : bouger + brainstorm = double bénéfice.
- Café 1‑1 : partager une inquiétude → souvent un collègue détient déjà 50 % de la solution.
- Posture contribution : « Que puis‑je offrir à l’équipe aujourd’hui ? » – déplace l’attention de la peur vers la valeur.
Checklist « Rentrée sereine »
- Respiration 3×/jour
- Matrice Impact/Contrôle complétée
- 1 micro‑action planifiée par bombe prioritaire
- 2 rendez‑vous réseau/connections avant vendredi
- Mouvement 20 min quotidien (marche, étirements…)
Souvenez‑vous : vous ne contrôlez pas la houle de septembre, mais vous tenez la barre – et votre équipage n’attend qu’un signe pour ramer avec vous.
Besoin d’un copilote ?
Une séance de coaching stratégique peut suffire à clarifier vos urgences, mettre en place un système anti‑stress et redonner souffle à votre équipe.