La communication en milieu professionnel est un élément essentiel au bon fonctionnement d’une équipe. Elle ne consiste pas simplement à « parler », mais à employer des techniques de communication efficaces pour éviter les malentendus sur le lieu de travail.
Avez-vous déjà ressenti le sentiment de “dialogue de sourds” ? Rien de plus frustrant que de constater qu’on ne parvient pas à se comprendre, malgré la maîtrise de la langue des uns et des autres. Découvrons ensemble quelques petites astuces inspirées de la “méthode coaching” et du leadership façon coach pour simplifier la communication dans l’équipe. Outre l’écoute, l’adoption d’une stratégie de collaboration bien définie et la capacité de poser les bonnes questions permettront de fluidifier la coopération et d’accroître l’efficacité de chacun.
Table des matières :
- Qu’entend-on par “décalage de communication” ?
- Pourquoi la communication tourne-t-elle parfois en boucle ?
- Le rôle de l’écoute : comment bien poser ses questions ?
1. Qu’entend-on par “décalage de communication” ?
Au travail, nous avons tous connu des situations de “dialogue de sourds” : on a l’impression que chacun sait s’exprimer correctement, et malgré tout, le message ne passe pas. Le résultat ? On se retrouve avec des actions décalées par rapport à la demande, ou l’on écoute quelqu’un parler longtemps sans réellement saisir son objectif. Ce type de quiproquos est un exemple typique de décalage de communication, qui peut s’avérer vraiment éprouvant pour les postes nécessitant de nombreuses collaborations ou de la coordination transversale.
2. Pourquoi la communication tourne-t-elle parfois en boucle ?
Les écarts de communication sont monnaie courante. La plupart du temps, lorsque nous sommes dérangés par un échange flou ou incomplet, nous prenons seulement conscience du malaise ou de la frustration immédiate. Mais nous manquons l’habitude (ou l’énergie) pour creuser la racine du problème.
Par exemple, si une personne a de la fièvre, cela peut révéler des causes sous-jacentes variées. Or, beaucoup se contentent de vouloir simplement “faire tomber la fièvre”, sans chercher à comprendre l’origine réelle du symptôme. Si quelqu’un nous expose ses difficultés et que nous répondons aussitôt « Eh bien, il suffit de faire ceci ou cela ! », on court le risque de proposer une solution partielle, inadaptée ou déjà testée. La conversation s’enlise alors.
Vous allez parfois entendre en retour :
- « Oui, mais je ne peux pas, mon boss ne validerait pas…/La situation est différente… »
- « Je l’ai déjà tenté, c’était pire ! »
- « Et si ça se reproduit plus tard, comment on fait…? »
- « Je reste d’avis que… (répétition des mêmes arguments). »
Faut-il en conclure que chacun doit déjà savoir précisément ce qu’il veut avant d’oser exprimer ses problèmes ? Pas vraiment.
3. Le rôle de l’écoute : comment bien poser ses questions ?
En réalité, en tant qu’écoutant, vous êtes parfois mieux placé que celui qui expose le problème pour clarifier son intention réelle. Étonnant, non ? C’est là tout l’enjeu de la “puissance de la question” (questionnement), pierre angulaire de nombreuses méthodes de management et de leadership basées sur le coaching. Pour beaucoup de managers et de chefs de projet, cette prise de conscience est un vrai déclic !
Afin d’adopter les bonnes questions, il convient d’abord de faire preuve d’humilité :
- Reconnaître qu’on ne sait pas tout : on écoutera d’autant plus activement, en évitant de juger a priori.
- Reconnaître qu’on n’est pas forcément capable de “résoudre” immédiatement : inutile donc de balancer ses “solutions toutes faites”.
- Considérer les besoins de l’autre comme plus importants que sa propre satisfaction : avant de proposer ou de conseiller, cherchez à comprendre réellement ce que l’autre attend, plutôt que de vouloir “bien faire” pour nourrir votre ego.
Dans ce contexte, voici deux questions simples à poser qui peuvent tout changer :
- « Face à ce problème, de quoi as-tu le plus besoin ? »
- « Par rapport à ce besoin, qu’attends-tu concrètement de moi ? »
Parfois, la personne souhaite uniquement un soutien moral ou un confident tenu au secret, et n’a pas besoin que vous fassiez quoi que ce soit de spécial. D’autres fois, elle réalise soudain qu’il suffit d’un petit élément précis, comme l’envoi d’un formulaire avant la fin de la journée, et tout rentre dans l’ordre. Ou bien, lorsqu’elle se plaint d’une grande anxiété avant une réunion, il s’avère qu’elle veut seulement connaître la liste des cadres présents pour adapter sa présentation, sans devoir monter un diaporama très complet, ni solliciter votre aide.
Vous voyez : en posant ces deux questions, vous enclenchez une nouvelle dynamique dans vos collaborations. En fait, rien que le fait de poser la question contribue déjà à résoudre le souci !
💡 Lectures complémentaires :
- Qu’est-ce que PCM ? De la communication au leadership et à l’influence interpersonnelle
- Managers : comment donner des feedbacks ? Féliciter ou corriger grâce au leadership de type coaching
J’espère que ces quelques conseils vous aideront à améliorer votre communication au travail. N’hésitez pas à partager votre expérience ou vos réflexions sur ma page, ou à demander un rendez-vous pour poursuivre l’échange !
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